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Le XVIIIème siècle
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Beaumarchais, Le Barbier de Séville, 1775

Dans Le Barbier de Séville, comédie en quatre actes après un rapide remaniement, jouée en 1775, mystères, intrigues, déguisements sont autant de rebondissements qui ponctuent une intrigue traditionnelle : un vieillard, qui prétend épouser sa pupille, Rosine, est devancé par un jeune amant, le comte Almaviva, qui a su la séduire : pour arriver à ses fins, il a bénéficié de l’aide du valet Figaro. Mais cette intrigue n’est-elle pas finalement qu’un prétexte pour faire ressortir l’insolence, l’esprit du XVIIIème siècle ?

Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 1784

Difficile de résumer la comédie de Beaumarchais, composée en 1778 mais jouée seulement en 1784, après une longue censure. Son sous-titre « La folle journée » illustre bien  les multiples péripéties qui se succèdent autour d’un enjeu pourtant simple : Figaro, valet du comte Almaviva, pourra-t-il empêcher, avant son mariage avec Suzanne, suivante de la comtesse, que son maître n’abuse de son « doit du seigneur » avant la nuit de noces ? Figaro met en œuvre tous ses talents, que le public avait déjà pu mesurer dans une première pièce, Le Barbier de Séville (1775), mais les obstacles se multiplient, tout comme les insolences du valet, jusqu’à ce qu’il soit possible de démasquer le comte et de conclure les noces. En quoi cette comédie est-elle représentative du siècle des Lumières ? 

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Olympe de Gouges, Déclaration de la femme et de la citoyenne, 1791

Olympe de Gouges n’est pas la première des femmes à écrire pour réclamer l’égalité, qu’il s’agisse de s’élever contre l’esclavage, dans ses premiers écrits, ou de lutter contre toutes les oppressions, notamment celle des femmes. Mais, la Révolution l’amène à s’engager politiquement, ce dont témoigne sa Déclaration des droits de l’homme et de la citoyenne, parue en 1791, qui a fait d’elle une figure emblématique des revendications féministes. Comment l’écriture de cette œuvre renforce-t-elle le combat en faveur des droits de la femme ?

Mme Leprince de Beaumont, La Belle et la Bete, 1756

Madame Leprince de Beaumont, Le Magasin des enfants, "La Belle et la Bête", 1756

Le « conte de fées », tel « La Belle et la Bête », paru en 1756 dans le recueil de Madame Leprince de Beaumont, Le Magasin des enfants, est un apologue : le récit, ici la confrontation entre la fille cadette d’un marchand et le monstre horrible dans le château duquel elle a accepté de vivre pour sauver son père, fait appel au merveilleux pour conduire à une leçon morale. Pour l’établir, chaque péripétie et chaque personnage jouent un rôle. Comment se construit, dans ce monde fondamentalement irréel, le sens métaphorique du conte ?

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Marivaux, L’Île des esclaves, 1725

En déplaçant l'intrigue dans le contexte de l’antiquité grecque, L’Île des esclaves de Marivaux, comédie en un acte jouée en 1725, ouvre un espace de liberté. Un naufrage amène un maître, Iphicrate, et son esclave, Arlequin, une maîtresse, Euphrosine, et sa servante, Cléanthis, sur une île où les esclaves ont pris le pouvoir : les statuts sociaux sont alors inversés, au grand désespoir des maîtres, à la grande joie des serviteurs qui entendent bien prendre leur revanche, et donner à leurs maîtres une sévère leçon. En quoi cette utopie illustre-t-elle les questions que commence à se poser le siècle des Lumières ? 

 Marivaux, Les Fausses Confidences, 1737

Marivaux, Les Fausses Confidences, 1737

Les Fausses Confidences, comédie créée en 1737 par les Comédiens italiens, est la dernière pièce en trois actes de Marivaux. Au centre de l’intrigue, Dubois, ancien valet de Dorante à présent au service d’Araminte, décide d’aider son maître à conquérir le cœur de cette jeune veuve fortunée. Dorante a déjà pu s’approcher d’elle en devenant son intendant, mais entre les préjugés sociaux, et les résistances d’Araminte, les obstacles sont nombreux. Dubois déploie alors tout son talent... Comment Marivaux, en jouant sur les illusions et les mensonges, parvient-il à faire éclater la vérité des cœurs ? 

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Montesquieu, Lettres persanes, 1721

Le roman épistolaire de Montesquieu, Lettres persanes, paru en 1721, échange de lettres entre le sultan Usbek et son ami, Rica, partis découvrir l’Europe et séjournant longuement en France, et leur sérail en Perse, ainsi que leurs amis, offre tout l’intérêt d’un double regard. Regard du lecteur français sur un univers exotique, regard de ces voyageurs sur la société française. Comment la fiction divertissante imaginée par Montesquieu soutient-elle le jugement critique porté sur les mœurs et les institutions de son époque ?

L'abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731

L'abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 1731

Formant le tome VII des Mémoires d’un Homme de qualité, paru en 1731 en Hollande, l’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut est le récit, fait à Renoncour par des Grieux, de son intense passion pour la belle Manon, et de son issue tragique. L’abréviation du titre révèle la place occupée par une femme séduisante, mais immorale, qui amène le jeune chevalier à s’opposer à sa famille et l’entraîne dans des péripéties dangereuses, faisant ainsi découvrir au lecteur les réalités de la société du XVIIIème siècle. Comment le parcours prêté par le romancier à ses deux amants met-il en valeur le conflit entre la passion qui les anime et les valeurs sociales ? 

Voltaire, Micromégas, 1752

Dans son conte philosophique, Micromégas, paru en 1752, Voltaire utilise, comme il le fait souvent, le regard étranger, ici celui d’habitants des planètes Sirius et Saturne, pour critiquer les réalités françaises de son époque. Le gigantisme de ses deux héros renforce le comique de sa satire, tout en permettant une réflexion sur la nature de l’homme, sur son orgueil, ses préjugés et ses débats stériles. Comment, à travers les composantes de cette satire, Voltaire met-il en valeur les idéaux, politiques, sociaux et intellectuels, qui lui sont chers ?

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Voltaire, Histoire des voyages de Scarmentado, écrite par lui-même, 1756

Le titre du conte philosophique de Voltaire, paru en 1756, Histoire des voyages de Scarmentado écrite par lui-même, en annonce le contenu : le parcours du héros à travers le monde est  la fiction narrative, qui fonde la réflexion philosophique à partir de ses découvertes. Toutes mettent en évidence les injustices sociales et religieuses et les abus de l’homme, sa cruauté parfois. Comment les descriptions et le ton du récit sont-ils mis au service de la satire, tout en renforçant les idéaux prônés par Voltaire ?

Voltaire, L'Ingénu, 1767

Dans son conte philosophique, L’Ingénu, sous-titré « Histoire véritable tirée des manuscrits du P. Quesnel » et publié anonymement en 1767, Voltaire conduit son héros, un Huron qui débarque en Basse-Bretagne en 1689, à découvrir la société française, la vie politique et les conflits religieux. Mais son emprisonnement lui offre aussi l’occasion de développer son esprit. Comment, par le biais du regard naïf de l’Ingénu, Voltaire dénonce-t-il son époque, en en démythifiant les préjugés pour poser ses propres idéaux ? 

La quête du bonheur

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Le triomphe de l'esprit critique

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La lutte contre l'esclavage

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