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Présentation des corpus
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Poésie et rêve amoureux : du Moyen Âge au XVIIIème siècle

Le corpus va des troubadours du Moyen Âge aux élégies d'André Chénier, poète du XVIII° siècle, en passant par deux mouvements littéraires : la Pléiade et la Préciosité. Il permet d'aborder le double fondement de la poésie, l'inspiration, autour de l'expression lyrique, et la particularité de son langage, notamment le rôle de la versification. Le thème retenu est abordé depuis son origine antique, les mythes, d'Orphée ou de Narcisse, et la légende de "Tristan et Iseut", et inscrit dans le contexte culturel des textes étudiés pour expliquer son évolution. 

Paul Cézanne, Le Baiser de la Muse, copie d’après Nicolas Frillié, 1859-1860. Huile sur toile, 82,5 x 66. Musée d’Orsay 

Fonctions du poète : du Moyen Âge au XVIIIème siècle

Depuis l’antiquité, le rôle du poète est l’objet d’interrogations : a-t-il une fonction au sein de la cité ? Doit-il mettre son art au service des valeurs de son temps, ou bien a-t-il le devoir de dénoncer les injustices et les abus ? Doit-il se contenter d’une quête esthétique, des jeux sur le langage, ou bien peut-il chercher à exprimer une vérité supérieure ? Ou bien enfin, doit-il se consacrer à la poésie lyrique, à l’expression de ses douleurs et de ses joies ? Le corpus, qui va des troubadours du Moyen Âge à la poésie philosophique de Voltaire au XVIII° siècle, en passant par les mouvements littéraires des XVI° et XVII° siècles, propose quelques réponses.

Paul Cézanne, Le Baiser de la Muse, copie d’après Nicolas Frillié, 1859-1860. Huile sur toile, 82,5 x 66. Musée d’Orsay 

Fonctions du poète
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La poésie du XVIème au XVIIIème siècle : un voyage vers un "ailleurs"

Après une introduction, notamment pour poser les enjeux du mot "voyage" et l'héritage poétique, antique puis médiéval, le corpus parcourt les XVI°, XVI° et XVIII° siècles, ce qui permet d'étudier à la fois plusieurs mouvements littéraires propres à ces périodes, des genres spécifiques à la poésie, tels le sonnet ou la fable, et des registres : lyrique, épique, satirique, didactique... À travers la représentation du "voyage" et les significations de cet "ailleurs", le thème retenu conduit à s'interroger sur l'inspiration du poète et sur le rôle qu'il assigne à la poésie, en lien avec le contexte culturel dans lequel il s'inscrit.

William Turner, Bateau hollandais dans une tempête, 1801. Huile sur toile, 163 x 221. National Gallery 

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La poésie du XIXème au XXème siècle : voyager vers un "ailleurs"

Après une introduction, notamment pour poser les enjeux des mot "voyager" et "ailleurs", et l'héritage poétique, le corpus parcourt les XIX° et XX° siècles, ce qui permet d'étudier à la fois plusieurs mouvements littéraires propres à ces périodes, en mesurant l'évolution des formes poétiques, notamment le passage de la versification traditionnelle à une poésie libérée.  À travers la représentation du "voyage" et les significations  de cet "ailleurs", le thème retenu conduit à s'interroger sur l'inspiration du poète et sur le rôle qu'il assigne à la poésie, en lien avec le contexte culturel dans lequel il s'inscrit.

Paul Gauguin, Arearea, 1892. Huile sur toile, 75 x 94. Musée d’Orsay, Paris, 

Voyage-XIX-XX
Voyage-XVI-XVIII
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La poésie du Moyen Âge au XVIIIème siècle : contempler la nature, célébrer la nature

Après avoir posé les enjeux de la séquence, autour des termes "contempler" et "célébrer", et l'héritage antique sur la représentation de la nature, le parcours poétique sur la période retenue permet d'étudier à la fois plusieurs mouvements littéraires, des registres, et de mesurer l'évolution des formes poétiques. Les analyses conduiront à s'interroger sur les rôles multiples des descriptions, sur la fonction des paysages choisis, et sur la polysémie du terme "nature", notamment sa valeur allégorique.  Quel sens le poète, devenu spectateur de la nature, lui imprime-il ? 

Nature

Barthélémy d’Eyck, "Émilie dans son jardin", vers 1460-1465, in Théséide de Boccace, B.N. d’Autriche, Vienne

Le poète du Moyen Âge au XVIIIème siècle : de la satire à l'engagement

Après avoir posé les enjeux de la séquence, autour des termes "satire" et "engagement", et l'héritage antique sur la satire et ses procédés, le parcours poétique sur la période retenue permet d'étudier à la fois plusieurs mouvements littéraires, des tonalités et leurs procédés caractéristiques, et de mesurer l'évolution des formes poétiques. Les analyses conduiront à s'interroger sur les cibles visées par les poètes, et sur leur condition d'artiste, en lien avec l'organisation de la société de leur temps. Les textes et documents choisis nous feront passer du sourire à l’indignation, selon les circonstances de l'inspiration, nous conduisant à définir la façon dont le regard du poète met en scène et juge les maux de sa société.

Gervais du Bus, Roman de Fauvel, illustration réalisée par le Maître de Fauvel, XIVème siècle. Encre et lavis, 34 x 24. BnF

Gervais du Bus, Roman de Fauvel, illustration réalisée par le Maître de Fauvel, XIVème siècle. Encre et lavis, 34 x 24. BnF

Poete

POUR CONSTRUIRE UNE SÉQUENCE 

L'INTRODUCTION

Elle occupera une ou deux séances, selon les cas : elle constitue une « mise en appétit », à quadruple fonction : 

  • éveiller la curiosité de l’élève pour le/s genre/s littéraire/s et le thème qui va lui être proposé, au moyen de documents simples, voire ludiques, propres à susciter des impressions, des interactions, des questionnements…

  • définir les termes-clés du corpus, d’une part à partir du titre (par exemple, définir les termes « héros/héroïne », « injustice », « rêve », « engagement »...), d’autre part à partir des objectifs visés (par exemple, les mots « théâtre », « poésie », « comique »), en réactivant les acquis antérieurs des élèves et en utilisant le dictionnaire.

  • inscrire le corpus dans une chronologie, notamment en accordant une place au contexte historique, et à l’héritage littéraire, artistique au sens large. Il ne s’agit pas de faire « un cours d’histoire », mais de faire mesurer à l’élève qu’une œuvre se crée rarement "ex nihilo".

  • poser clairement le questionnement qui guide la séquence, à partir des observations et des hypothèses précédentes, en s’assurant que les enjeux de la séquence ont été bien perçus.

Chaque corpus présenté dans ce site est précédé de pistes qui peuvent servir à construire une introduction. 

Il est souvent utile de proposer aux élèves un tableau fixant le plan de la séquence, plus ou moins élaboré en fonction du niveau scolaire, mais susceptible d'être modifié en fonction des difficultés rencontrées : il donne un cadre à l’étude, rassurant tant pour l’élève - et ses parents - que pour l’enseignant dont la progression est mieux guidée.

LA CONCLUSION

Elle occupera une ou deux séances, selon les cas : elle répond à deux objectifs

  • tirer un bilan des acquis de la séquence, utile réactivation des textes, auteurs et notions étudiés, et stratégie de mémorisation ;

  • proposer une réponse précise à la question littéraire posée dans la séance d’introduction ;

Il est possible d'ouvrir sur une période ultérieure où cette même question est reprise et développée.

Cette séance peut se faire à l’occasion de la correction d’un contrôle écrit, ou de toute forme de production écrite, ainsi prolongée. Elle peut rester orale et interactive, mais aussi introduire un document complémentaire, et prendre des formes variées, par exemple un tableau, une carte heuristique, une fiche de synthèse, une illustration iconographique, un jeu de rôles, un exposé…

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